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Visite virtuelle à 360° de l’éco-construction d’une maison bioclimatique et écologique
en ossature bois à basse consommation d’énergie en Haute-Savoie dans la région d’Annecy
Part de marché des nouvelles construction
•
En 2010, la part de marché du bois
dans la construction est évaluée à un
peu plus de 10% en France (source:
ministère de l’écologie, du
développement durable et de
l’énergie).
•
Part de la construction bois en
Haute-Savoie 13% (source: CAUE)
•
En 2010, part des logements basse
consommation dans la construction
bois en haute-savoie 15% (source:
CAUE)
Coût moyen d’une construction neuve
•
1250 €/m2 Traditionnel
•
1850 €/m2 Ossature bois
•
2100 €/m2 Bois en poteaux-poutres
•
2450 €/m2 Bois massif contrecollées
Moyen constructuif bois est part de marché
en 2012 (source: Observatoire national de
la construction bois)
•
75% Ossature bois
•
12% Bois poteaux-poutres
•
5% Bois massif empilé (madrier,
fuste)
•
4% Panneaux massifs contrecollées
ou cloués (KLH, LENO, HMS...)
•
3% Colombage traditionnel
•
1% Autres
Quelques chiffres
“On fait tout avec de l'argent excepté des hommes.” - Auguste Detoeuf
Effet tunnel sur les coûts
On comprend que, plus le bâtiment est isolé, plus il
coûte à la construction, et qu’inversement, plus un
bâtiment est isolé, moins il consomme d’énergie pour le
chauffage. Comment ces deux relations sont-elles liées ?
De 60 à 15 kWh/m² par an
Entre 60 et 15 kWh/m².an, un effort est produit afin de limiter les
transmissions de chaleur. La construction s’avère de plus en
plus coûteuse en matériaux et en techniques
d’isolation et de ventilation. D’autre part, les
besoins en énergie baissent (décroissance
linéaire), et donc certains coûts d’exploitation,
mais ils ne peuvent compenser les surcoûts de
construction (croissance exponentielle). De plus,
il faut toujours prévoir une installation de
chauffage classique (coût forfaitaire), car la
performance de l’enveloppe n’est pas suffisante
pour s’en passer. On observe cependant un
premier optimum vers 40-45 kWh/m².an : la
courbe du coût total présente un minimum qui
correspond à la maison basse énergie. Les
consommations restent cependant élevées.
A 15 kWh/m² par an
La norme de 15 kWh/m².an pour une maison passive n’est pas
choisie par hasard puisque c’est là que la courbe du coût total
passe à nouveau par un minimum. C’est le deuxième optimum.
En effet, lorsque la mise en oeuvre d’une construction répond
exactement aux standards de la maison passive, une économie
substantielle devient possible : celle d’une installation
conventionnelle de chauffage (chaudière, cheminée,
distribution, radiateurs, citerne, etc.). Cette économie non-
linéaire est possible parce que la performance
énergétique de la maison lui permet de se passer tout à
fait d’un équipement de chauffage classique : un simple
appoint (chauffage non-conventionnel) assumera
totalement la production de chaleur que l’enveloppe
optimisée sera capable de conservera suffisamment.
De 15 à 0 kWh/m² par an
Après la disparition du système de
chauffage, la performance de
l’enveloppe peut encore être
poussée à l’extrême. Cela
implique une économie d’énergie
de chauffage (décroissance
linéaire) de moins en moins
importante en termes absolu
(quelques kWh/ m².an). Par
contre, ce type de construction
exige des techniques et des
matériaux tellement onéreux
(croissance exponentielle) que la rentabilité s’en voit
franchement diminuée. A l’heure actuelle, ces maisons
“zéro énergie” ne sont pas intéressantes.
Surcoût par rapport à une construction conventionnel :
> maison passive = maison conventionnelle +15%
> maison écologique = maison conventionnelle +15%
> maison passive écologique = maison conventionnelle +30%